mercredi 20 février 2013

Réfection de l'école


Priorité : le toit de l'école à réparer
L'école de Nioughin date d'une vingtaine d'années au cours desquelles aucun entretien n'a été fait.

L'école primaire comporte 3 salles de classe
Le toit de l'école fuit depuis longtemps. La situation s'aggrave d'année en année et, en période des pluies, il pleut dans les classes.
En 2006, Songtaaba commence a chercher des financements pour effectuer les réparations.

De son côté, l’association des parents d’élèves de Nioughin fait une demande de réparation à l’inspection académique et à l'association PLAN BURKINA (ONG internationale).

Comme pour les autres projets, les démarches s'avèrent longues.
  
Dans chaque classe,
le faux plafond s'écroule
Tous les matins, les élèves sont obligés de nettoyer leur classe avant le début des cours.
Dès les premières pluies (en mai), les instituteurs renvoient les élèves chez eux car il est impossible de faire cours, tant l'eau coule dans les classes. L'année scolaire est grandement écourtée à cause de ce problème.



2009 : réparation provisoire
Devant l'urgence de la situation et en attendant une réparation complète, les membres de l'association Songtaaba décident de financer une réparation provisoire du toit, sous forme de colmatage des trous avec du goudron.

2011 : il pleut à nouveau dans les classes
Malheureusement, les tôles du toit sont tellement vétustes que cela ne suffit pas et les fuites reprennent.
Aucune démarche officielle n'aboutissant, Songtaaba décide de faire un appel à dons pour réunir la somme nécessaire au financement de la réfection totale du toit (achat de nouvelles tôles, travaux de maçonnerie etc.)

2012 : un nouveau toit pour l'école
La somme est collectée. En août 2012, les travaux ont lieu.

        
Deuxième phase du projet : construction de nouvelles salles de classe
A la création de l'association, en 2004, l'école de Nioughin avait trois salles de classe : une pour les CP1/CP2, une pour les CE1/CE2 et une pour les CM1/CM2, avec chacune une cinquantaine d’élèves.

Au fil des années, le nombre d'élèves a augmenté et la capacité des classes a les accueillir a atteint ses limites.
Le directeur est obligé de refuser des élèves, faute de place.
Le matériel : tableau mural, tables-bancs, bureau du maître se détériore. Les élèves sont assis par quatre sur une table-banc.
Chaque maître doit gérer deux niveaux et environ 75 enfants.

Trouver une solution pour améliorer les conditions d'apprentissage
Au Burkina Faso, lorsqu'un village veut agrandir son école et avoir plus de maîtres, il doit prouver que la capacité actuelle des locaux est insuffisante en construisant des classes provisoires sous des hangars en paille.


C'est ce qu'ont fait les habitants de Nioughin. Deux classes ont ainsi été bâties en 2011. Deux maîtres supplémentaires ont été nommés.
Il faut maintenant obtenir du gouvernement qu'il construise des salles en dur car les hangars sont détruits chaque année à la saison des pluies et cette situation est précaire pour les élèves et les maîtres.

L'association Songtaaba aide les villageois et l'association des parents d'élèves dans les démarches.
Le but : obtenir la construction d'un nouveau bâtiment, avec 3 salles de classes qui permettrait d'accueillir six instituteurs et les élèves en niveau unique (CP1, CP2, CE1, CE2, CM1, CM2)

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